NOTICE TECHNIQUE
Mars 2009
Echafaudage multidirectionnel galvanisé
Multi RETO-Multi SYSTEM
RETOTUB
Avenue du 19 mars 1962 - BP 508 18105 Vierzon cedex France Tel. + 33(0) 248 530 580 - Fax. +33 (0) 248 530 586 www.retotub.com
PRESENTATION
Le passage de l'écoperche en bois au tube d'acier fut la première évolution réelle dans la technique millénaire de l'échafaudage. De la plus haute antiquité jusqu'à la fin du 19 ème siècle, de longues perches appelées « écoperches ou échasses » étaient dressées le long des façades, reliées en travers par des « boulins », en long par des « lisses », le tout ficelé par des cordes à brèche dénommées « chablots ou limousins » . Il faudra donc attendre l'avènement du tube d'acier en Angleterre au début du XX ème siècle, puis en Italie par les premiers brevets de « raccords d'assemblages tubulaires » de 1914, pour constater un véritable progrès. En France, quelques ossatures métalliques ne feront leur apparition qu'en 1929 sur l'église de SaintAugustin et l'église Saint-Pierre de Montrouge, alors qu'au début de la première guerre mondiale, un obus avait déjà mis le feu aux madriers de l'échafaudage en bois installé pour la restauration de la tour Nord de la cathédrale de Reims, détruisant à jamais de superbes sculptures. Quelques années plus tard à Paris, l'église de la Trinité subissait le même sort. C'est seulement en 1960, également suite à un incendie dans un porte-avions géant de la flotte Américaine en construction dans les chantiers navals de Brooklyn, faisant plus de 200 victimes, que les Etats-Unis remplaceront les échafaudages en bois par des tubes métalliques. Ce « tube d'acier » possède, de par sa section à inertie constante dans toutes les directions, la résistance maximale au flambage et aux moments de torsion. De plus son profil offre un minimum de prise au vent. Mais l'ordonnancement rigoureux des chantiers modernes à créé des exigences spécifiques dans la mise en oeuvre des échafaudages pour diminuer les temps de montage et de démontage, tout en préservant l'emploi d'un personnel non qualifié. Les structures en « tubes et colliers » furent remplacées par les « échafaudages préfabriqués », aujourd'hui largement utilisés. D'abord sous forme de portiques à cadres reliés par des croisillons pour répondre à l'importante demande créée par André Malraux lors de la réfection de tous les monuments de Paris ; puis sous forme de structure universelle avec des poteaux indépendants comportant des rosaces soudées tous les 50cm en hauteur, pouvant recevoir des moises horizontales à clavetage rapide dans toutes les directions. Une moise parallèle à la façade de travail s'appelle une « lisse », une moise perpendiculaire à la façade et recevant les planchers se nomme une « traverse ». La norme générale NF HD 1000 concernant les échafaudages de service en éléments préfabriqués , appelés communément « échafaudages de pieds » est donc abrogée, et remplacée par les normes Européennes EN 12810 et 12811 spécifiant les méthodes d'essais et les procédures de calculs, qui ont été officialisées en Août 2004 . Les tubes utilisés pour les échafaudages préfabriqués sont en Ø 48.3mm, d'une épaisseur minimum nominale de 2.7 mm à tolérance négative de 0.2mm avec un acier à 315 N/mm² de limite élastique minimale ; ou de 2.9 mm et au-dessus avec un acier à 235 N/mm². Pour les structures en « tubes et colliers », le tube doit être également en Ø 48.3, mais en épaisseur de 3.2 mm ( norme NF EN 74 et 1039 ). La NF HD 1000 avait instauré une classification, de 1 à 6, basée sur la résistance des planchers préfabriqués en fonction de la charge d'utilisation ( 75 , 150 , 200 , 300 , 450 et 600kg au m2), les nouvelles normes y ajoutent des classes dimensionnelles de largeur de platelage (600 mm minimum), et de passage libre entre niveaux (1.90m mini). Le décret Français du 8 Janvier 65 est remplacé par le Décret 2004-924 du 1er Septembre 2004 de la sous-section 6 du Code du Travail , qui est très superficiel, notamment pour l'utilisation des planches en platelage (d'épaisseur 4 cm minimum, portée maxi 1.50m, recouvrement mini de 20 cm, pente inférieure à 15%).
PRESENTATION
L'éloignement par rapport à la face de travail de 20 cm maxi est impératif, et doit être mesuré du bord du platelage à la façade. Si ce vide est supérieur à 20cm , sa protection doit être identique au côté extérieur. Il faut donc un garde-corps avec une lisse à 1m ou 1.10m, une sous-lisse à mi-hauteur réduisant à 47cm maxi les espaces vides , et une plinthe de 10 à 15cm selon la hauteur de la lisse supérieure. La pose de ce garde-corps doit s'effectuer depuis le niveau inférieur déjà protégé, avant même la pose du plancher supérieur dont l'accès sera automatiquement, donc obligatoirement, sécurisé. La recommandation de la CNAMTS impose aussi la justification de la résistance et de la stabilité de tout échafaudage d'une hauteur supérieure fixée à 24 m , par une note de calculs et un plan, qui doivent être conservés sur le chantier. Cette procédure est aussi obligatoire pour toute utilisation non prévue par la notice technique du fabricant. Pour déterminer les valeurs maximales des descentes de charges, on considère la somme : d'un niveau complet chargé à 100% + un niveau complet chargé à 50% (de la charge d'utilisation indiquée par la classe de l'échafaudage) + le vent. La charge admissible devra être visiblement indiquée sur l'échafaudage ainsi que sur chacun de ses planchers. Une note de calculs devrait être également réalisée si l'échafaudage est bâché. Si on choisi un calcul simplifié non pondéré en utilisant que les résistances d'utilisation, il faut savoir que la structure à été conçue avec, au minimum, un coefficient de sécurité de 1.65 ( 1.5 sur les actions x 1.1 sur la matière) selon l'Eurocode 3. Les risques de ruine des échafaudages de services sont dus essentiellement à une mauvaise analyse des amarrages ou des ancrages, qui ne doivent pas dépasser, généralement , la retenue de 24 m2 de façade lorsque l'échafaudage n'est pas recouvert d'un filet ou d'une bâche. Chaque ancrage doit résister à un effort de 300 daN au minimum, en privilégiant les amarrages par chevilles. Pour les échafaudages recouverts, le nombre et la résistance des ancrages doivent être calculés en fonction des efforts du vent, généralement 1 pour 10 m². ( attention, si un filet de protection à un coefficient de perméabilité inférieur à 21 %, il doit être considéré comme une bâche, et sa pose au delà d'un vent de 55 km/h est interdite) Il est également nécessaire de s'assurer de la qualité du sol avant de déterminer la surface de calage ( la pression admissible du socle métallique sur le bois est de 20 daN/cm2, et elle est de 2 daN/cm2 sur du bitume). La CNAMTS recommande également une zone d'accès tous les 20m, indépendante de la surface de travail. Désormais, selon la directive Européenne, officialisé par le Décret Français 2004-924, les échafaudages ne peuvent être montés, démontés ou modifiés que sous la direction d'une personne compétente qui a reçu une formation adéquate et spécifique. A tous les autres intervenants, le chef d'entreprise doit délivrer, selon la CNAMTS, une attestation de compétence individuelle, avant de leur confier le montage, le démontage ou l'exploitation des échafaudages. En ce qui concerne la vérification des échafaudages, un arrêté du 21 Décembre 2004 du Ministère du Travail fixe les conditions et modalités des procédures à respecter, notamment l'obligation au Chef d'Entreprise de mettre à disposition de son personnel tous les documents nécessaires aux examens d'adéquation ( le matériel doit être approprié aux travaux à réaliser), de montage et d'installation , de l'état de conservation , de vérification trimestrielle , et de remise en service après démontage ou d'une interruption d'utilisation sur site de plus d'un mois. De plus en plus , à la demande notamment des groupements d'entreprises, il existe un lot « échafaudages » dans les appels d'offres. Ce matériel en location commune, dénommé « échafaudage de pied à utilisation partagée », étant alors utilisé par les différents corps de métiers, présente l'avantage d'offrir une sécurité optimale pour tous, avec du matériel récent et bien entretenu.
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Echafaudage « Multi Reto »
12 6
1 Cale-bois 2 Socle réglable 3 Poteau de départ 4 Poteau standard 14 15 5 Garde-corps de sécurité 6 Lisse de sécurité 7 Lisse 8 Lisse renforcée
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9 Traverse 10 Garde-corps de sécurité d'extrémité 11 Console 12 Garde-corps d'about 13 Poutre 14 Montant de garde-corps à collier 4 7 13 5 15 Traverse intermédiaire 16 Escalier à palier ALU 17 Garde-corps d'escalier ALU 20 18 Garde-corps d'extrémité ALU 19 Diagonale verticale 3 20 Plinthe axée 21 Plinthe déportée 19 2 1 9 16 8 18 17 22 Plateau acier 23 Plancher trappe-échelle
11 21
10
Montage en sécurité
- Avec garde-corps de sécurité
2- Pose de la deuxième maille et diagonale verticale Mise à niveau
1-Introduction des poteaux de départ dans les socles réglables. Clouer les socles sur les cales bois. Mise en place des lisses et traverses, puis mise à niveau
3- Pose des garde-corps de sécurité et des lisses coté mur au niveau des planchers
4 Platelage du premier niveau Pose des poteaux standards, lisses et traverses
5- Pose des garde-corps de sécurité
5- Platelage deuxième niveau Pose de la lisse de sécurité et des plinthes
Montage en sécurité
- Avec lisses de garde-corps
(Garde-corps de montage ou harnais d'antichute obligatoire)