COMMUNIQUÉ DE PRESSE
en ligne sur le site : www.n-schilling.com
juin / juillet 2009
Déjà demain avec Viessmann !
Maison passive équipée d'une pompe à chaleur air/eau vitocal 300-a.
doc. Viessmann
La rénovation thermique des bâtiments anciens, publics, tertiaires, résidentiels collectifs ou individuels est devenue un enjeu prioritaire au niveau de l'Etat. L'objectif du Grenelle de l'Environnement est de réduire les consommations d'énergie du parc des bâtiments existants d'au moins 38 % d'ici 2020. L'ensemble du parc de logements sociaux doit ainsi être rénové thermiquement avant fin 2020, en commençant par les 800 000 logements sociaux dont la consommation énergétique est supérieure à 230 kWh/m²/an. Leur consommation annuelle doit être ramenée à moins de 150 kWh/m²/an. Pour le secteur privé, de multiples dispositions, allant de l'information aux mécanismes incitatifs (crédit d'impôts, tva à 5,5 %, éco-prêt à taux zéro ...), sont mises en oeuvre pour que les propriétaires, voire locataires, de logements s'engagent dans une démarche identique de rénovation thermique. Une rénovation thermique comprend deux grands axes : renforcer l'isolation de l'enveloppe du bâtiment (parois opaques et parois vitrées) et moderniser les équipements énergétiques, en particulier l'installation de chauffage et de production d'eau chaude sanitaire. Remplacer une chaudière standard de plus de 10 ans par une chaudière récente à condensation peut permettre par exemple d'économiser plus de 30 % d'énergie, que ce soit en individuel ou en collectif. Un changement de chaudière peut être également l'occasion de changer d'énergie, de faire appel à une énergie renouvelable ou de combiner une énergie « classique » à une énergie renouvelable. associer renforcement de l'isolation et rénovation énergétique constitue le duo gagnant pour maîtriser les consommations d'énergie et, par conséquent, réduire les émissions de gaz à effet de serre (et factures) liées au chauffage et à l'eau chaude sanitaire. D'ailleurs, le nouvel Eco-PtZ (éco-prêt à taux zéro) est accessible si le propriétaire s'engage à réaliser un bouquet de travaux et non seulement des travaux d'isolation ou un changement de chaudière. Le niveau basse consommation (< 50 kWh/m²/an à moduler selon les régions) va devenir la référence standard pour les constructions de bâtiments publics et tertiaires dès fin 2010 et pour les logements neufs à compter de la fin 2012. toute construction de logements neufs doit viser tout de suite cette future exigence de la Rt 2012, étant donné que les équipements et matériaux existent déjà. Une nouvelle construction doit également être l'occasion d'envisager l'utilisation d'une énergie renouvelable. a partir de 2020, les constructions neuves devront être de type bâtiment à énergie positive (BEPOS) : consommation d'énergie du bâtiment inférieure à la quantité d'énergie qu'il produit à partir de sources renouvelables. viessmann a multiplié et diversifié ses offres pour aider à répondre à ces enjeux de rénovation thermique et de construction BBC (bâtiment basse consommation) : chaudières à condensation, préparateurs d'eau chaude sanitaire, pompes à chaleur, chaudières bois, capteurs solaires thermiques et photovoltaïques, systèmes combinés et multiénergies.
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Les grandes tendances du marché français
Toutes les enquêtes l'affirment : les Français changent leurs habitudes. Ils s'inscrivent dans des démarches plus responsables et sont prêts à investir davantage dans des produits de qualité et plus respectueux de l'environnement. Un rapport d'Elisabeth Laville, co-fondatrice de « Graines de changement », précise que les attitudes ont également évolué dans l'habitat, notamment en terme de consommation durable en énergie. D'après ce rapport, la prise de conscience et le changement dans les choix énergétiques devraient perdurer. Ainsi, les consommateurs et les gestionnaires prennent plus qu'auparavant en considération l'investissement mais aussi le fonctionnement, ainsi que l'augmentation de la valeur marchande de leur bien. Ils cherchent à s'équiper d'installations performantes conjuguant économie, confort et écologie.
n Chaudières
On note, face au constat du marché des chaudières en 2008, un glissement de la chaudière au sol vers la chaudière murale, des chaudières instantanées pour la production d'eau chaude sanitaire vers celles intégrant un ballon de stockage, et surtout des chaudières basse température vers celles à condensation. En construction neuve et en rénovation lourde, les chaudières à condensation commencent à se généraliser. Les maîtres d'ouvrage, promoteurs et usagers anticipent sur ce qui deviendra la référence dans la RT 2012, afin que leurs installations de chauffage répondent dès maintenant aux exigences d'efficacité énergétique futures.
Le marché des chaudières gaz domestique à condensation a progressé de 25 % entre 2007 et 2008. Ici, la nouvelle vitodens 242-F.
n Appareils de chauffage au bois
Après une année 2007 morose qui a connu une décroissance du marché des appareils domestiques de chauffage au bois de 17 %, l'année 2008 a vu un retour de la croissance des ventes. Celle-ci est due, à la fois, à la nécessité de faire face à la forte variabilité du prix des énergies fossiles et à la volonté de choisir un chauffage écologique. On remarque que, même si les ventes de chaudières restent inférieures à celles des appareils indépendants, les particuliers commencent à envisager le bois comme une solution de chauffage central et non plus comme une énergie d'appoint. L'ADEME précise que, dans le secteur domestique, après une forte augmentation de 15 % en moyenne annuelle entre 2004 et 2006, le prix moyen des appareils de chauffage au bois continue son ascension mais dans des proportions moindres, autour de 4,2 % sur l'année 2007. Cette hausse permanente des coûts s'explique par le double effet des appareils les plus performants (label Flamme Verte) et de la hausse spectaculaire du prix des matières premières (acier, fonte).
Les chaudières fioul à condensation ont également progressé de 25 % entre 2007 et 2008. Ici, la vitoladens 300-C.
n Pompes à chaleur
En France, le marché des pompes à chaleur a pris son élan en 2004 grâce à l'offre produits PAC associée au cadre général de l'offre commerciale Vivrélec d'EDF. La progression s'est accentuée en 2005 et 2006 avec la mise en place par les pouvoirs publics d'un crédit d'impôt en faveur des PAC. En 2008, les PAC ont pris leur envol : une hausse de 119 % par rapport à 2007, avec plus de 150 000 PAC installées, dont 133 080 de type aérothermique (air/eau), + 161 %, et 19 340 de type géothermique (eau/eau), + 3,3 %. La France est devenue le 2ème marché européen de la PAC derrière la Suède.
Le marché des chaudières bois est passé de 17 650 unités en 2007 à 22 000 en 2008. Ici, la nouvelle vitoligno 300-P.
doc. Viessmann
doc. Viessmann
doc. Viessmann
Les grandes tendances du marché français n Capteurs solaires thermiques
Le marché métropolitain français du solaire thermique poursuit une ascension régulière, allant jusqu'à une progression de 20 % en 2008. Ce fort taux de croissance est essentiellement dû au 50 % du crédit d'impôt et aux aides financières régionales. Le marché métropolitain du solaire thermique 2008 est évalué à 313 000 m², soit 219 MWth. Ont été installés : · 42 000 CESI (chauffe-eau solaire individuel) · 5 800 SSC (systèmes solaires combinés) · 57 000 m² en collectif, ce qui représente une croissance forte des installations solaires collectives. Le marché solaire thermique des DOM-COM, en 2008, est de 75 000 m² de capteurs installés, soit 272 MWth. Ainsi, le marché cumulé 2008 du solaire thermique totalise 1 877 400 m² installés, soit l'équivalent de 1 314 MWth. ENERPLAN estime qu'il existe encore un fort potentiel pour le solaire thermique. Le parc cumulé des habitations existantes et des constructions neuves pourrait représenter plus de 21 millions de m² en 2020, soit près de 7 millions de logements équipés, équivalant 14 GWth (chiffres : source Enerplan).
doc. Viessmann
n Capteurs solaires photovoltaïques
Le photovoltaïque connaît un fort développement depuis 2006 grâce à la hausse du tarif d'achat de l'électricité photovoltaïque (instauré en 2002), ce qui a positionné la France dans le top des marchés mondiaux du photovoltaïque. Le succès de cette technologie se trouve également dans la multiplicité des possibilités d'implantations. En 2009, le tarif d'achat de l'électricité photovoltaïque est de : en base - métropole 32,823 c le kWh - Corse et DOM-COM 43,764 c le kWh intégré dans le bâti - 60,176 c le kWh pour la métropole et les DOM-COM. En 2007, toutes les régions de métropole enregistrent un fort dynamisme avec un doublement du parc national pour atteindre 73 MWc cumulés à fin 2007 (outre-mer compris). En 2008, la croissance se poursuit avec 105 MWc installés dont 75 en métropole et 30 MWc dans les DOM-COM ; la filière représente près de 3.700 emplois. La puissance du parc installé atteint 175 MW. Le marché français s'articule autour de 4 segments : · · · · maisons individuelles moins de 3 kWc toitures de bâtiments collectifs : 10 à 100 kWc toitures industrielles ou tertiaires : > 250 kWc centrales au sol > au MWc
doc. Viessmann
Pour ENERPLAN, la parité entre solaire thermique et solaire photovoltaïque en France devrait globalement être atteinte entre 2014 et 2019. En effet, le photovoltaïque est un des éléments de réponse technique et stratégique pour accéder aux labels BBC dès 2012 et au BEPOS d'ici 2020. Il estime la pénétration du photovoltaïque de 4 % dans le neuf en 2009 et de 70 % en 2020 (chiffres : source Enerplan).