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ÉDITORIAL
Peut-on prendre l'amusement au sérieux ? Absolument ! Il y a un certain temps, sur le site thefuntheory.com, 2 500 euros ont été
offerts en récompense à la meilleure idée permettant d'améliorer le comportement des gens de manière ludique.
L'instigateur n'était pas un nerd, mais la société Volkswagen. Son motif ?
Le lancement de la technologie BlueMotion en Suède.
On peut en effet avoir de nombreuses raisons de conduire une voiture écologique, mais s'amuser n'en fait pas forcément partie. Ou plutôt : cela n'en faisait pas partie jusqu'au début de la collaboration entre Volkswagen et l'agence de publicité DDB, qui s'est refusée
à créer un slogan du style « Une idée sensée peut également être ludique ». Le concept, en revanche,
a plu aux publicitaires : ce n'est pas la raison qui change le monde, mais le plaisir de découvrir de nouvelles idées ! Le directeur de l'agence a alors proposé à Volkswagen : « Let s not make advertising, let s test it ».
La « Fun Theory » avait vu le jour.
Les utilisateurs devaient prouver eux-mêmes sa véracité. Cette initiative date de 2010 et son impact sur les ventes de Volkswagen n'est pas établi, mais une chose est sûre : la « Fun Theory » a fait des vagues. Considérée comme l'une des meilleures campagnes virales, elle a beaucoup apporté à Volkswagen en termes de relations publiques.
L'amusement contribue également de manière essentielle au bien-être
sur le lieu de travail. Lorsque les gens s'amusent en travaillant,
ils sont performants, parfois plus que leurs supérieurs ne l'auraient
